![[Secteur Immobilier] Entre changement de paradigmes et nouvelles perspectives](https://mki.fr/wp-content/uploads/2023/09/Secteur-immo-300x169.jpg "[Secteur Immobilier] Entre changement de paradigmes et nouvelles perspectives")
Vous n’êtes pas sans savoir que le secteur de l’immobilier, plus précisément celui de la promotion immobilière, fait face à des enjeux importants : changement climatique, tensions sur le marché financier, politiques territoriales plus restrictives, contexte économique, recul du pouvoir d’achat des ménages etc. Derrière cette conjoncture, demeurent des contradictions profondes entre le besoin croissant en logements de la population, la baisse de la demande et un ralentissement en matière de construction et de lancements de programmes immobiliers neufs. Là où l’on pourrait conclure que cette conjoncture est annonciatrice d’une crise ou d’un arrêt, nous percevons plutôt tous les éléments d’une révolution à venir. Les défis sont indéniablement présents et réels, mais on y voit les prémices d’une mue intéressante et d’un nouveau cadre à venir pour le secteur.
Sans se départir d’une lecture réaliste et pragmatique des faits, nous demeurons convaincus que l’optimisme peut toujours s’inviter et que le secteur de l’immobilier ne perd pas sa raison d’être, au contraire, il est seulement en voie d’intégrer les paradigmes de l’immobilier de demain.
L’adaptabilité, l’agilité et la résilience sont les forces motrices du secteur de l’immobilier. Ce dernier l’a souvent démontré en n’ayant cesse de s’aligner avec les nouvelles réglementations de construction de plus en plus strictes voire d’aller au-delà en précédant les normes en vigueur, d’anticiper les usages et modes de vie de demain, d’appréhender les mouvements urbains, d’intégrer de nouvelles technologies et méthodes en matière de développement durable et de performances énergétiques. Et bien d’autres exemples qui en disent long sur la malléabilité du secteur et sa capacité à prendre les devants.
A partir de ce constat, il nous semble que la conjoncture actuelle a tout d’une période charnière et que le secteur de l’immobilier saura se saisir des opportunités et des moyens nécessaires pour continuer à tenir le cap de ses activités. Les opportunités à saisir seront propres au métier et elles seront également à aller chercher du côté des stratégies de positionnement via, entre autres, des actions de communication et de marketing.
Tout changement, quel que soit son lot de contraintes voire de relatifs renoncements, induit une ouverture de perspective intéressante. Avec les changements qui le traversent, le secteur de l’immobilier s’engage dans des voies nouvelles et aborde un nouveau champ de possibles et d’expérimentations. Cette lecture du contexte actuel nous amène à penser que des actions positives verront le jour et que l’optimisme est encore de mise.
Les innovations à saisir et à développer sont nombreuses : le BRS, les résidences de services, le coliving, l’habitat senior ou encore intergénérationnel, la flexipropriété. Ces exemples, qui peuvent sembler alternatifs ou encore marginaux sur le marché, ont sans doute une place de choix à occuper dans les années à venir. Cela d’autant plus que ces manières autres d’habiter et d’investir l’espace répondent de façon pertinente à des enjeux sociétaux, sociaux, environnementaux et économiques.
Parmi les nouvelles voies, citons les projets de réhabilitation immobilière (et de réhabilitation urbaine, à plus grande échelle). Ceux-ci ne sont pas un fait nouveau, loin de là.
Le changement se situe essentiellement au niveau du pourcentage de ce type d’opérations. Tout porte à croire que le nombre de projets en réhabilitation du parc existant sera croissant dans les années à venir. Cette tendance s’inscrit dans une logique de « bâtir sur l’existant » et de démarche éco-responsable, tout comme les aménageurs tendent vers une construction de la ville sur la ville pour limiter l’étalement urbain et l’artificialisation des sols. Les objectifs de la politique de zéro artificialisation nette (ZAN) plantent d’ores et déjà le cadre de cette nécessaire bifurcation. Le parc immobilier existant, et en besoin de refonte, est considérable.
C’est donc un immense chantier qui s’offre aux promoteurs immobiliers dans les temps à venir. Ils auront un rôle majeur à jouer pour redessiner les bâtiments et redonner de la vitalité aux logements existants.
En outre, comme on le disait un peu plus haut, il y a cette tendance indiscutable et largement étayée : le besoin en logements ne cesse de croître. L’offre en habitations est toujours en-deçà des besoins de la population et totalement désynchronisée de la galopante croissance démographique. Le ralentissement que connaît le secteur de l’immobilier ne saurait être radical, le métier étant indispensable pour répondre à un besoin social et économique vital.
Les changements de paradigme en œuvre dans le secteur de l’immobilier nécessitent une prise de recul pour repenser le métier et ses modalités, s’interroger sur le rôle à jouer des promoteurs, repenser la réponse aux enjeux climatiques, repenser encore le rapport à l’habitat et la réponse à donner pour les décennies à venir. Ce terreau riche en réflexion, cette étape charnière, est le moment idéal pour s’engager dans une nouvelle dynamique de communication.
Nous sommes tentés de dire “sur tout” car tout est en révolution et en mouvement. Quand le marché financier fluctue, quand les comportements et les attentes des ménages changent, quand les interrogations sur les enjeux environnementaux investissent les esprits et les projets de vie, il est plus qu’opportun de prendre la parole et de le faire de manière différenciante, en variant les canaux de communication et les messages forts. D’abord, pour se (re)donner de la visibilité, se (re)positionner comme une entité à l’écoute, responsable et pourvoyeuse de solutions efficientes. Ensuite, communiquer autrement et de façon rassurante sur son offre commerciale, faire en sorte qu’elle incarne au plus près les besoins du marché et ses réalités.
Celle qui prend en compte les mouvances du marché, le comportement socio-économique des acquéreurs et investisseurs, les contraintes du terrain, les subtilités des réglementations etc. Une stratégie qui repose plus que jamais sur la personnalisation et la scénarisation, qui diversifie les actions de d’acquisition (qui ne sauraient se borner aux portails immobiliers) et de qualification, et qui personnalise le parcours client. Le tout en adoptant la force de frappe d’une analyse et d’une exploitation fine de la data dans votre CRM Immolead dédié à la promotion immobilière.
En toute évidence, en matière de communication et de marketing, les stratégies varient en fonction de la marque, de son positionnement, de ses données et de son contexte propre. Les lignes directrices que nous énonçons ne sauraient donc remplacer un audit personnalisé et une analyse approfondie au cas par cas. Notre message est celui d’une invitation à se saisir des pouvoirs de ces outils pour mieux traverser la conjoncture actuelle et pour s’approprier autrement les changements à venir.
